14 octobre 2016

The Accountant (Le comptable) *½

The Accountant (Le comptable) *½

Souffrant d’autisme, un comptable ayant des relations avec le crime organisé est engagé par une firme de robotique. La découverte qu’il fera aura des conséquences désastreuses.

Réalisation: Gavin O’Connor | Dans les salles du Québec le 14 octobre 2016 (Warner)

13 octobre 2016

FNC 2016: The End ***½

FNC 2016: The End ***½

(Réalisateur: Guillaume Nicloux)

Avec The End, Guillaume Nicloux reprend certains éléments de Valley Of Love (Depardieu, un lieu désertique et envoûtant), mais fait un pas de plus vers une certaine forme de radicalité. Ici, le fil narratif est en effet réduit à sa plus simple expression (un homme part chasser en forêt avec son chien, perd son chien et se perd lui-même).
1:54 *½

1:54 *½

Un adolescent (Antoine Olivier Pilon, moins à l’aise que dans Mommy et absolument pas crédible sur une piste d’athlétisme) est perpétuellement victime de harcèlement dans le cadre scolaire. Suite à un événement tragique, il décide de sortir la tête de l’eau en affrontant son bourreau (Lou-Pascal Tremblay, beaucoup plus convaincant) sur son propre terrain: celui de la course à pied.

Réalisateur: Yan England | Dans les salles du Québec le 13 octobre 2016 (Séville)

11 octobre 2016

FNC 2016 : Daguerreotype (Le secret de la chambre noire) ****

FNC 2016 : Daguerreotype (Le secret de la chambre noire) ****

(Réalisateur: Kiyoshi Kurosawa)

Avec ces daguerréotypes qui emprisonneraient l’humanité de ses sujets, Kiyoshi Kurosawa travaille un univers fantastique d’un autre temps. Il a beau se dérouler à notre époque, Le secret de la chambre noire (son premier film réalisé en France), évoque plutôt Wilde et Poe que les films fantastiques récents. Sans être un défaut à proprement parler, le film accuse d'ailleurs certains airs vieillots qui rebuteront plusieurs. Toutefois, pour infuser ses fantômes d’une douce mélancolie, Kurosawa n’a pas d’égal.

10 octobre 2016

FNC 2016: L'effet aquatique ***½

FNC 2016: L'effet aquatique ***½

(Réalisatrice: Sólveig Anspach)

Après un beau Lulu Femme nuSólveig Anspach termine sa carrière en revenant partiellement dans le pays qui l'a vue naître. Ce n'est, il est vrai, pas la première fois qu'elle teinte ses films français d'une touche d'Islande (c'était déjà notamment le cas pour La reine de Montreuil, dont L'effet aquatique reprend plusieurs personnages). mais son île natale est particulièrement présente ici, aussi bien géographiquement (la moitié du film s'y déroule) que dans l'esprit (le côté un peu déjanté mais fonctionnel).

9 octobre 2016

FNC 2016 : Diamond Island ***½

FNC 2016 : Diamond Island ***½

(Réalisateur : Davy Chou)

Diamond Island fait suite au court-métrage Cambodia 2099, qui se déroulait dans les mêmes lieux. Filmant la jeunesse cambodgienne, Davy Chou surprend par son assurance à fouiller la complexité de ces nouveaux adultes avec une sympathie sentie, sans forcer le drame ni chercher le pathos à tout prix.

8 octobre 2016

FNC 2016: A Lullaby to the Sorrowful Mystery (Hele sa hiwagang hapis) ****

FNC 2016: A Lullaby to the Sorrowful Mystery (Hele sa hiwagang hapis) ****

(Réalisateur : Lav Diaz)

Le cinéma de Lav Diaz, amateur de films très longs, ne peut pas être jugé sans prendre en compte l’élément de la durée. Ceci dit, A Lullaby to the Sorrowful Mystery, qui atteint les huit heures, représente en quelque sorte un défi. Le rythme n'y est pas inexistant, mais étiré, pesant dans sa longueur. Visionner le film de Diaz demande d’en accepter l’ampleur et d'être conscient qu’une œuvre d’une telle grandeur ne peut être retenue dans son entièreté. Pour autant même si le film est long, il est également dense dans son discours.