(Serge Toubiana; Somogy éditions d'art; 157 pages)
Jusqu’au 7 juillet 2013, la Cinémathèque française organise une exposition consacrée à Maurice Pialat. Si vous n’avez pas l’occasion d’aller à Paris avant cette date, nous vous conseillons fortement de vous rabattre sur le magnifique catalogue de l’exposition publié par les éditions d’art Somogy.
Le principal intérêt de l’ouvrage, comme son titre l’indique, est de faire découvrir au plus grand nombre des peintures ou dessins que l’on a cru perdus jusqu’à la mort du cinéaste (vingt ans avant de réaliser ses premiers films, Maurice Pialat fut en effet peintre durant quelques années). Ce n’est cependant pas tout. Au-delà de ces œuvres, l’ouvrage propose divers documents (lettres, photos, affiches) qui raviront probablement les amateur du cinéaste. De plus, Serge Toubiana (ancien rédacteur en chef des cahiers du cinéma et actuel directeur général de la Cinémathèque française) revient sur la vie et l’œuvre du cinéaste en nous offrant même en supplément un extrait inédit d’une entrevue réalisée avec Maurice Pialat sur son activité de peintre.
Pour clôturer le tout, la dernière partie de l’ouvrage (intitulée La méthode Pialat) laisse la parole à deux témoins privilégiés de la direction d’un film par Maurice Pialat (le directeur photo Jacques Loiseleux et le monteur Yann Dedet).
En 157 pages où se côtoient la quasi totalité de ses dessins et peintures, un texte remarquable de précision et de concision signé Serge Toubiana et des témoignages passionnants sur la méthode Pialat, l’amateur du cinéaste éprouvera probablement un grand plaisir à découvrir le peintre et à se replonger dans le souvenir de ses films. Nous l’engageons donc fortement à se procurer ce bel ouvrage... en attendant peut-être une petite visite printanière dans le 12e arrondissement de Paris!
Pour clôturer le tout, la dernière partie de l’ouvrage (intitulée La méthode Pialat) laisse la parole à deux témoins privilégiés de la direction d’un film par Maurice Pialat (le directeur photo Jacques Loiseleux et le monteur Yann Dedet).
En 157 pages où se côtoient la quasi totalité de ses dessins et peintures, un texte remarquable de précision et de concision signé Serge Toubiana et des témoignages passionnants sur la méthode Pialat, l’amateur du cinéaste éprouvera probablement un grand plaisir à découvrir le peintre et à se replonger dans le souvenir de ses films. Nous l’engageons donc fortement à se procurer ce bel ouvrage... en attendant peut-être une petite visite printanière dans le 12e arrondissement de Paris!