23 août 2013

The World's End ***

Cinq amis se retrouvent dans le village de leur enfance pour refaire la tournée des bars de la région qu'ils avaient entreprise à l'adolescence. Ils sont loin de se douter que cette soirée changera leurs destinées à jamais.

Réalisateur : Edgar Wright | Dans les salles du Québec le 23 août 2013 (Les films Seville)

The World's End est de prime abord une comédie légère qui ne se prend pas au sérieux. Les thèmes plus lourds qui sont abordés dans le film (alcoolisme, intimidation, peur de vieillir) sont vite tournés à la blague pour le plus grand plaisir du spectateur. Il faut ajouter que la performance délurée de Simon Pegg (une répartie n'attend pas l'autre) apporte au film une énergie indéniable. Cette bande de joyeux lurons (Nick Frost, Eddie Marsan, Paddy Considine, Martin Freeman) se laisse entraîner (parfois malgré elle) dans des frasques des plus rocambolesques. Ils retournent donc à l'adolescence, aux belles années où ils pouvaient s'amuser sans penser au lendemain. Grâce à ce retour en arrière, le réalisateur réussit à garder une aura de mystère autour des habitants du village jusqu'à un dévoilement qui plonge le film dans la science-fiction. Le retournement de situation n'est sans doute pas des plus réussis mais il donne droit à des situations souvent cocasses.
Comme spectateur, il ne faut pas bouder son plaisir. Le scénario de Pegg et Wright ne s'attarde pas à trouver des réponses ou un message qui rachèterait le reste. The World's End offre plutôt des dialogues incisifs, de l'action, des robots, de jolies filles, de la bière, beaucoup de bière, mais surtout de très belles performances d'acteurs.
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