
(Réalisateur : Lav Diaz)
Le cinéma de Lav Diaz, amateur de films très longs, ne peut pas être jugé sans prendre en compte l’élément de la durée. Ceci dit, A Lullaby to the Sorrowful Mystery, qui atteint les huit heures, représente en quelque sorte un défi. Le rythme n'y est pas inexistant, mais étiré, pesant dans sa longueur. Visionner le film de Diaz demande d’en accepter l’ampleur et d'être conscient qu’une œuvre d’une telle grandeur ne peut être retenue dans son entièreté. Pour autant même si le film est long, il est également dense dans son discours.