17 juin 2011

The Art of Getting By **½

Après Charlie and the Chocolate Factory et Finding Neverland, Freddie Highmore (maintenant 19 ans) incarne George Zinavoy, un jeune adolescent tourmenté pour qui la vie n’est qu'un prélude à la mort. Tout va mal pour lui : la famille (tensions avec mère et beau-père), les études (échec imminent), la vie sociale (inerte) et amoureuse (idem). C’est alors qu’il croise Sally (Emma Roberts), jeune femme charmante et sensible avec qui il se lie très vite d’amitié. Cette rencontre nourrit sa quête d'identité : George se cherche, se trouve et se perd à nouveau…

Réalisateur : Gavin Wiesen │ En salles le 17 juin 2011 (Fox Searchlight)

Comme dans la quasi-totalité des films et des romans d'apprentissage, on retrouve ici un jeune individu hanté par un mal de vivre auquel il ne peut rien. Mais pour rendre crédible ce mal de vivre, il est essentiel de susciter un minimum d'identification, voire d'empathie chez le spectateur. Quoiqu'ayant des intentions honnêtes pour son premier long-métrage, Gavin Wiesen a plus ou moins réussi à provoquer cette identification. Avec un scénario plutôt naïf et peu innovateur, The Art of Getting by échappe difficilement à la prévisibilité, au manque de vraisemblance et aux stéréotypes des long-métrages pour adolescents (comme à l'accoutumée, le rideau brumeux entre l'amour et l'amitié). Quant aux moments les plus attachants et évocateurs, tels la sortie au cinéma pour l'inoubliable Zazie dans le métro de Louis Malle et le clin d'œil à la sereine Winter Lady de Leonard Cohen, ils s'avèrent plutôt rares.
Le film pourra cependant plaire à celles et ceux qui apprécient l'esthétique indé typiquement américaine.
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