
Réalisateur: Terrence Malick │ En salles le 17 juin 2011 (Les Films Séville)
Impressionnant poème visuel et sonore, le film demeure en terrain connu au niveau des thèmes et du langage cinématographique qui ont fait la marque du réalisateur. The Tree of Life met en scène la dichotomie entre le bien et le mal, la création harmonieuse de la nature en opposition au conditionnement de la vie en société et du pouvoir destructeur de la nature humaine, avec l’espoir d’une rédemption qui semble toujours en marche vers l’avant.
Les cadres sont extrêmement soignés. Il y a toujours dans le cinéma de Terrence Malick de fabuleux plans de nature dont la qualité visuelle est immersive. Pourtant, le soin apporté aux images referme le film sur lui-même.
La mort du jeune frère est le moteur de départ qui pousse le récit vers un questionnement perpétuel sur le sens de la vie. Même en y explorant les deux voies (scientifique et divine), il y a dans la démarche un aspect démonstratif qu’on ne retrouvait pas dans ses œuvres précédentes. La déconstruction du récit n’arrive pas à enlever l’impression qu’on assiste à un film à thèse. Avec très peu de dialogues, le film démontre l’altération que peut subir l’être humain au cours de sa vie, s’il ne choisit pas la voie de l’amour. Le réalisateur semble passer à autre chose; la ligne est traversée, pourtant, on ne sait de quel côté. L’équilibre est défait; la beauté demeure.
Les cadres sont extrêmement soignés. Il y a toujours dans le cinéma de Terrence Malick de fabuleux plans de nature dont la qualité visuelle est immersive. Pourtant, le soin apporté aux images referme le film sur lui-même.
La mort du jeune frère est le moteur de départ qui pousse le récit vers un questionnement perpétuel sur le sens de la vie. Même en y explorant les deux voies (scientifique et divine), il y a dans la démarche un aspect démonstratif qu’on ne retrouvait pas dans ses œuvres précédentes. La déconstruction du récit n’arrive pas à enlever l’impression qu’on assiste à un film à thèse. Avec très peu de dialogues, le film démontre l’altération que peut subir l’être humain au cours de sa vie, s’il ne choisit pas la voie de l’amour. Le réalisateur semble passer à autre chose; la ligne est traversée, pourtant, on ne sait de quel côté. L’équilibre est défait; la beauté demeure.