17 juin 2011

Green Lantern *

Dans une galaxie éloignée, une planète est menacée par une créature utilisant le pouvoir de la peur symbolisé par la lumière jaune afin de tout détruire. Un des combattants s'écrase alors sur Terre et lègue à un jeune humain le pouvoir de la volonté représenté par la lumière verte. Le nouveau héros-malgré-lui devra à son tour combattre le pouvoir de la peur.

Réalisateur : Martin Campbell │ En salles le 17 juin 2011 (Warner Bros.)


Le réalisateur Martin Campbell est un habitué du film d'action et possède un talent indéniable en la matière. Ses GoldenEye, The Mask of Zorro et Casino Royale ont su nous divertir en présentant des qualités cinématographiques évidentes. Malheureusement, Green Lantern marque un faux pas : l'univers de ce super héros est plutôt complexe et Campbell donne l'impression de tout vouloir expliquer dans l'heure quarante-cinq qui lui est allouée. En plus des fréquentes irrégularités temporelles, se font jour des problèmes de rythme et un déséquilibre entre l'action, la romance et les tentatives explicatives. Le film débute d'ailleurs par une longue narration détaillant les origines de ce monde imaginaire et se présente comme l'unique séquence où les effets 3D enrichissent l'expérience. La romance entourant les personnages incarnés par Ryan Reynolds et Blake Lively est ambigüe, ennuyante et brise constamment le rythme du film. De son côté, le héros n’a aucune profondeur et son discours sur la nature courageuse de l'humanité est digne d'un enfant de cinq ans que l’interprétation de Reynolds contribue à faire paraitre particulièrement niais.
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