(Michel Chion; Armand Colin; 238 pages)
Les cinéphiles connaissent probablement Michel Chion, qui a déjà de nombreux ouvrages à son actif, notamment sur le cinéma de David Lynch, Stanley Kubrick ou Andreï Tarkovski… mais également de remarquables études sur le son au cinéma (à lire dans l’excellente collection Cinéma / Arts visuels des éditions Armand Colin). Avec son nouvel ouvrage, il se consacre à l’écrit au cinéma. Qu’il soit non-diégétique (présent sous forme de sous-titres, d’intertitres ou de générique) ou diégétique, il semble indissociable du langage cinématographique et ne pourrait en aucun cas être réduit à un rôle purement utilitaire ou anecdotique.
De manière extrêmement précise, l’auteur se livre à un véritable inventaire des différentes formes d’écrit au cinéma, mettant entre autre en évidence le rapport qu’il entretient avec l’acte de lire ou d’écrire et s’interrogeant sur l’intégration de l’écrit à l’espace du film, notamment depuis l’avènement de la 3D.
De manière extrêmement précise, l’auteur se livre à un véritable inventaire des différentes formes d’écrit au cinéma, mettant entre autre en évidence le rapport qu’il entretient avec l’acte de lire ou d’écrire et s’interrogeant sur l’intégration de l’écrit à l’espace du film, notamment depuis l’avènement de la 3D.
Fidèle à ses habitudes, Michel Chion parvient en fin pédagogue à rendre passionnante une étude qui aurait facilement pu ressembler à une suite d’exemples un peu vaine, et nous incite à nous questionner sur la place de l’écrit dans les films. Certains auraient peut-être préféré une analyse un peu plus poussée du sujet… mais Chion semble faire confiance à son lecteur et fait visiblement le choix de lui donner les éléments de base pour lui permettre de se livrer par lui-même à la réflexion.
La pédagogie vue par Michel Chion nous plaît décidément beaucoup!