(Réalisé par Zachary Donohue; DVD disponible au Québec chez Métopole le 05 août 2014)
The Den, petit film fauché sortant directement en DVD, ressemble à une évolution de plus du concept du found footage dans lequel les écrans d’ordinateurs auraient remplacé les caméras vidéos (ce qui offre comme avantage de pouvoir représenter plusieurs images de webcams sur un même écran). Dans un premier temps, la mise en place de l’intrigue et des personnages est plutôt satisfaisante, et Donohue parvient à bien maîtriser l’usage de l’écran qu’il filme. Il a ensuite l’intelligence de ne pas rester prisonnier de son concept et laisse l'intrigue l’obliger à utiliser d’autres formes d’image (notamment des images de téléphones cellulaires).
Cependant, comme c’est souvent le cas avec ce genre de procédé, cela pose par moment quelques problèmes de cohérence (pourquoi ne pas éteindre le téléphone à tel moment? Pourquoi les caméras sont-elles toujours orientées dans la bonne direction? etc.). Pourtant, le savoir faire et l’intérêt suscité par un scénario simple mais très bien construit nous feraient presque oublier ces rares faiblesses. D’ailleurs, en implantant littéralement une caméra sur le front de son héroïne, Zachary Donohue finit par trouver la solution idéale, justifiée tout aussi bien par la logique narrative que par le résultat purement cinématographique. Les dernières minutes nous laissent alors sans voix tant elles parviennent à générer une tension d’autant plus palpable qu’elles ne sont jamais gratuites, mais toujours au service du récit.
Cependant, comme c’est souvent le cas avec ce genre de procédé, cela pose par moment quelques problèmes de cohérence (pourquoi ne pas éteindre le téléphone à tel moment? Pourquoi les caméras sont-elles toujours orientées dans la bonne direction? etc.). Pourtant, le savoir faire et l’intérêt suscité par un scénario simple mais très bien construit nous feraient presque oublier ces rares faiblesses. D’ailleurs, en implantant littéralement une caméra sur le front de son héroïne, Zachary Donohue finit par trouver la solution idéale, justifiée tout aussi bien par la logique narrative que par le résultat purement cinématographique. Les dernières minutes nous laissent alors sans voix tant elles parviennent à générer une tension d’autant plus palpable qu’elles ne sont jamais gratuites, mais toujours au service du récit.
En prenant tout son sens vers la fin, le film devient une vraie charge contre le voyeurisme informatisé. Si celle-ci n’est pas d’une grande originalité, elle est menée avec une telle dextérité qu’elle nous bouleverse, tout en contribuant à la réussite de ce petit film d’une efficacité indéniable.