5 février 2016

Pride and Prejudice and Zombies (Orgueil et préjugés et zombies) **½

M. et Mme Bennet cherchent à marier leurs filles avec de bons partis, mais l’omniprésence de zombies errant dans la campagne anglaise rend les relations sociales difficiles.

Réalisateur: Burr Steers | Dans les salles du Québec le 5 février 2016 (Séville)

En adaptant la version du chef d’oeuvre de Jane Austen revue et zombifiée par Seth Grahame-Smith, Burr Steers se retrouve face à un mélange des genres peu évident à aborder (mais il est vrai de plus en plus fréquent au cinéma ces dernières années). Pourtant, les premières minutes de ce Pride and Prejudice and Zombies laissent d’emblée planer de grands espoirs. Non seulement, Sam Riley y est photogénique et charismatique à souhait mais en plus, les actrices qui interprètent les sœurs Bennet sont idéalement choisies. Les voir astiquer leurs armes avec la même application que de jeunes filles bien sages pratiquant la couture est un vrai plaisir, tout comme la contemplation de ces visages d’ange massacrant avec allégresse une multitude de zombies. Malheureusement, après une trentaine de minutes, le charme n’opère plus.
Lorsque l’intrigue austenienne prend de l'importance, les choses commencent à cafouiller. D’une part, le récit originel n’est pas assez développé pour faire honneur à la richesse des personnages, des sentiments et des enjeux, mais d’autre part, les scènes zombiesques ressemblent trop à des ajouts artificiels (de surcroît pas toujours idéalement filmés). Pour faire le lien entre les deux, l’humour est omniprésent mais tombe malheureusement trop souvent à plat. En clair: la mayonnaise ne prend pas vraiment.
Cela est d’autant plus regrettable que l’ensemble est soigné, bien interprété (même si Matt Smith en fait peut-être un peu trop) et part d’une bonne intention. Parfois, malheureusement, tout cela ne suffit pas!
L'avis de la rédaction :

Jean-Marie Lanlo: **½
Martin Gignac: **½
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