25 décembre 2011

War Horse (Cheval de guerre) *½

À l’annonce de la Première Guerre mondiale, Albert (Jeremy Irvine), un jeune garçon anglais, est dévasté lorsqu’il apprend la vente de son cheval à l’armée. Il fait alors la promesse à l’animal de tout faire pour le retrouver une fois la guerre terminée.

Réalisation : Steven Spielberg | Dans les salles du Québec le 25 décembre 2011 (Walt Disney Pictures Canada)

Pour un film qui se veut à la fois divertissant et porteur d’un message positif sur les bienfaits de la persévérance, le résultat est des plus décevants. Bien qu’on ne puisse pas reprocher à Steven Spielberg sa tendance à faire un cinéma classique, le principal défaut du film vient surtout du fait que tout y est poussé à l’extrême, ce qui conduit à une surenchère de l’émotion. De ce fait, il n’y a aucune ambigüité dans le récit (ou chez les personnages) et la démonstration entre ce qui est bien et ce qui ne l’est pas est exploitée à un tel point que le mélodrame prend des allures pathétiques. Toute la structure en est alors affectée. Le scénario propose des dialogues des plus niais et la musique ou le montage s’appuient constamment sur des situations sensées soit nous tirer les larmes, soit éveiller nos consciences. Bref, le spectateur est floué de son droit à la réflexion et au libre arbitre.
Soulignons toutefois quelques points positifs, dont la présence de Niels Arestrup (en Français qui parle anglais) et la collaboration entre le réalisateur et Janusz Kaminski, chef opérateur de la majorité des films de Spielberg, qui apporte une beauté visuelle qui ne fait jamais défaut.
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