Pour sa 18e édition, Cinemania, le festival montréalais de films francophones subtitled in english nous propose une fois de plus un programme qui devrait satisfaire les amateurs de cinéma français (principalement) et belge (un Focus mettra d’ailleurs à l’honneur quatre nouveaux cinéastes belges).
En plus de nous présenter le dernier film réalisé par Sandrine Bonnaire (J’enrage de son absence, avec William Hurt et Alexandra Lamy), Cinémania, en collaboration avec la Cinémathèque québécoise, présentera sept films dans lesquels elle a joué. Parmi eux, notons particulièrement la présence de À nos amours (Maurice Pialat), Sans toit ni loi (Agnès Varda) et La captive du désert (Raymond Depardon).
Cinemania profitera également de la présentation de Thérèse Desqueyroux pour rendre un petit hommage en quatre films à Claude Miller, qui nous a quittés en avril dernier. Si vous ne les avez pas encore vus, nous vous conseillons particulièrement La meilleur façon de marcher, Garde à Vue, et L’effrontée (avec la toute jeune et impressionnante de naturel Charlotte Gainsbourg).
Cinemania profitera également de la présentation de Thérèse Desqueyroux pour rendre un petit hommage en quatre films à Claude Miller, qui nous a quittés en avril dernier. Si vous ne les avez pas encore vus, nous vous conseillons particulièrement La meilleur façon de marcher, Garde à Vue, et L’effrontée (avec la toute jeune et impressionnante de naturel Charlotte Gainsbourg).
Mais consacrons-nous maintenant à la programmation régulière. Cinémania étant à la fois le festival montréalais où le taux de navets est le plus faible et le seul à se dérouler presque intégralement dans la salle confortable de L'impérial (à l'exception de la rétrospective Bonnaire), nous vous conseillons d’aller voir le plus de films possible. Cependant, si nous devions en choisir dix, nos choix se répartiraient en trois catégories.
Les films qui seront assurément distribués au Québec:
Nous n’insisterons pas beaucoup sur cette catégorie, puisque vous aurez l’occasion de les revoir un peu plus tard (et nous aurons l’occasion d’en reparler). Cependant, il est difficile de ne pas conseiller De rouille et d’os, de Jacques Audiard, qui fera l’ouverture (mais aussi le seul film que nous avons pu voir pour le moment). Un embargo critique nous interdit d’en dire plus avant sa sortie en salles, mais nous pouvons tout de même vous affirmer qu’il s’agit d’un des grands films de cette année.
Parmi les autres films déjà achetés par des distributeurs québécois, Parlez-moi de vous (Pierre Pinaud), est peut-être celui dont on reparlera le moins à l’occasion de sa sortie (c'est pour cette raison que nous l'avons sélectionné...). Il s’agit d’un premier film qui mise sur la double carte de la drôlerie et de l’émotion. Les fans de Karine Viard devraient apprécier.
Les films de réalisateurs chevronnés:
- Gebo et l’ombre (Manuel de Oliveira,103 ans et toujours en activité). Le film en déstabilisera peut-être certains en raison de sa lenteur, mais ceux qui ont su l’apprécier ont été subjugués par sa beauté.
- Les biens-aimés (réalisé par le trop mal distribué au Québec Christophe Honoré). Mieux vaut tard que jamais, le film a fait la clôture de Cannes en 2011.
- 38 témoins (Lucas Belvaux). À ne pas manquer! Le film est toujours en lice pour l’attribution du prestigieux prix Louis Delluc récompensant le meilleur film français de l’année.
- Mains armés (Pierre Jolivet), prix Polar au Festival du polar de Cognac.
- Possessions (Éric Guirado), inspiré d’un fait divers sordide, le film montre à quel point la jalousie et la frustration peuvent mener à l’horreur.
Les premiers films
Cette année, de nombreux films témoigneront de la vitalité et de la diversité des cinémas français et belge. En plus de Parlez-moi de vous, déjà cité, nous pouvons ajouter:
- Alyah (Elie Wajeman), présenté à la Quinzaine des réalisateurs à Cannes.
- L’hiver dernier (John Shank), avec Vincent Rottiers, un des acteurs français les plus intéressants du moment.
- Mobile Home (François Pirot), défini comme le premier road-movie immobile de l’histoire du cinéma belge.
Pour vous aider à affiner votre choix, n’hésitez pas à visiter le site du festival.
