2 décembre 2012

Livre: Le cinéma d’horreur

(Jonathan Penner et Steven Jay Schneider; Taschen; 192 pages; 18,95$)

Les éditions Taschen, spécialistes du “beau livre” à petit prix, rééditent cette année Le cinéma d’horreur (2008).. Taschen oblige... illustrations à profusion et petit prix garanti!
Après avoir consacré leur introduction à la définition de l’horreur, les auteurs explorent en dix chapitres les différents sous-genres horrifiques (tueurs psychopathes, cannibales, morts-vivants, fantômes, vampires, monstres féminins et autres sympathiques personnages du même acabit). Chaque chapitre est composé d’une introduction prenant en considération des aspects historiques ou socioculturelles, suivie d’un petit tour d’horizon des principaux films concernés. Le texte étant volontairement simple et accessible au plus grand nombre, les auteurs se laissent parfois aller à la facilité en usant de raccourcis un peu trop simplificateurs. Cela ne les empêche cependant pas de rendre compte avec un plaisir communicatif de la diversité du genre (qui ne se limite pas au gore), tout en accordant une importance égale aux films d’aujourd’hui, d’hier ou d’avant-hier (en privilégiant cependant peut-être trop le cinéma anglophone).
Malgré les petites réserves évoquées plus haut, les cinéphiles en devenir verront dans ce livre une très agréable initiation au genre. Pour leur part, les cinéphiles plus avertis ne jetterons probablement qu’un œil distrait sur le texte mais se délecteront sûrement d’une iconographie particulièrement riche et savoureuse.
Vous l’aurez compris, avec un prix si attractif, Le cinéma d’horreur devrait combler de plaisir un vaste lectorat, du néophyte au passionné. Les premiers auront envie de remonter dans le temps pour aller à la découverte de pépites inconnues... les seconds n’auront qu’une envie après avoir refermé le livre: se plonger dans leurs DVDthèques afin de prolonger leur plaisir avec 2 heures d’horreur en mouvement. Je me suis pour ma part jeté sur The Wicker Man (version Robin Hardy) en espérant que Britt Ekland frappe à ma porte! Reste à voir quel effet la lecture du livre aura sur vous!
SHARE