(Jean-Luc Doin; éditions Joelle Losfeld; 358 pages; 39,95$)
Avec Le cinéma du désir, dictionnaire très personnel et volontairement subjectif, Jean-Luc Doin porte un regard sur le cinéma à travers le spectre du désir.
L’auteur, critique de cinéma français réputé (ancien rédacteur en chef des sections cinéma du Monde et de Télérama) à qui l’on doit plusieurs ouvrages sur le cinéma (dont plusieurs consacrés à Jean-Luc Godard), nous propose des entrées très diverses survolant le cinéma d’hier et d’aujourd’hui, allant de l’Accordeur de tremblements de terre à Zulawski, en passant entre autres par Joseph von Sternberg, Wong Kar-wai, Ava Gardner, Sandrine Kiberlain, Gilda, Alien, la psychanalyse, la cinéphilie, le surréalisme, le code Hays, le baiser, le vampire ou le gros plan. Le ton est parfois biographique ou historique, mais le plus souvent descriptif, analytique, admiratif ou un brin nostalgique et Jean-Luc Doin sait enrichir ses courts textes de nombreuses citations, toujours bienvenues, qui empêchent son livre de sombrer dans l'abîme de l’exercice cinéphile nombriliste. Son amour du cinéma, communicatif, rend la lecture de ce Cinéma du désir particulièrement agréable, à condition tout de même d’avoir quelques bases indispensables pour apprécier à sa juste valeur ce petit voyage au coeur de la cinéphilie, à effectuer si possible par petites touches (il est évident que la lecture d’une traite de ce genre d’ouvrage peut finir par le rendre un peu indigeste!)
L’auteur, critique de cinéma français réputé (ancien rédacteur en chef des sections cinéma du Monde et de Télérama) à qui l’on doit plusieurs ouvrages sur le cinéma (dont plusieurs consacrés à Jean-Luc Godard), nous propose des entrées très diverses survolant le cinéma d’hier et d’aujourd’hui, allant de l’Accordeur de tremblements de terre à Zulawski, en passant entre autres par Joseph von Sternberg, Wong Kar-wai, Ava Gardner, Sandrine Kiberlain, Gilda, Alien, la psychanalyse, la cinéphilie, le surréalisme, le code Hays, le baiser, le vampire ou le gros plan. Le ton est parfois biographique ou historique, mais le plus souvent descriptif, analytique, admiratif ou un brin nostalgique et Jean-Luc Doin sait enrichir ses courts textes de nombreuses citations, toujours bienvenues, qui empêchent son livre de sombrer dans l'abîme de l’exercice cinéphile nombriliste. Son amour du cinéma, communicatif, rend la lecture de ce Cinéma du désir particulièrement agréable, à condition tout de même d’avoir quelques bases indispensables pour apprécier à sa juste valeur ce petit voyage au coeur de la cinéphilie, à effectuer si possible par petites touches (il est évident que la lecture d’une traite de ce genre d’ouvrage peut finir par le rendre un peu indigeste!)
