(réalisé par Jean-Jacques Annaud ; DVD disponible au Québec chez Métropole Films le 14 mai 2013)
Dans un premier temps, on se demande pourquoi un film au budget conséquent (40 millions d’Euros), réalisé par un metteur en scène d’expérience (Jean-Jacques Annaud) et servi par un casting aussi prestigieux qu’international (Tahar Rahim, Antonio Banderas, Freida Pinto, Mark Strong) n’a pas bénéficié au Québec d’une sortie en salle. Nous comprenons malheureusement vite pourquoi. Alors que le point de départ est intéressant (la lutte de deux émirs et l'ascension surprise d’un prince unificateur sur fond de découverte de pétrole dans la péninsule arabique), Jean-Jacques Annaud passe à côté de tout. Le scénario bâclé semble s’évertuer à développer les aspects les moins intéressants de l’histoire pour mieux survoler ceux qui auraient mérité un plus grand développement, l’unification des différentes tribus par le jeune Prince manque tant de souffle épique qu’elle en devient ridicule et l’ensemble du casting semble se demander ce qu’il fait là (Tahar Rahim en tête, dont l’absence de charisme est impressionnante).
Au final, Black Gold, sous ses allures de grande fresque populaire, est en réalité un film plus agaçant que divertissant. Les spectateurs les plus courageux pourront s’amuser à essayer de trouver une scène ou un plan digne d’intérêt. Les autres, s’ils désirent absolument se faire une petite soirée DVD désertique, opteront plutôt pour une valeur plus sûre comme Lawrence d’Arabie!
Au final, Black Gold, sous ses allures de grande fresque populaire, est en réalité un film plus agaçant que divertissant. Les spectateurs les plus courageux pourront s’amuser à essayer de trouver une scène ou un plan digne d’intérêt. Les autres, s’ils désirent absolument se faire une petite soirée DVD désertique, opteront plutôt pour une valeur plus sûre comme Lawrence d’Arabie!
