(André Gaudreault et Philippe Marion; Armand Colin; 276 pages)
Avec la disparition de l’argentique et son remplacement par le tout numérique, serait-on en train d’assister à la mort du cinéma? André Gaudreault (professeur à l’Université de Montréal et directeur de la revue Cinémas) et Philippe Marion (professeur à l’Université catholique de Louvain) s’interrogent.
La fin de l’hégémonie du cinéma dans l’univers médiatique est indéniable: les films sont de moins en moins vus en salle au profit d’une multitude toujours croissante de supports de plus en plus portables. À l’opposé, le hors-film commence à prendre d’assaut les salles (concerts ou événement sportif projeté dans les cinéma).
Cependant, la mort du 7e art est un thème récurrent qui ne date pas d'hier. D'ailleurs, l'évolution technologique qu'il connait en ce moment ne peut-elle pas être vue comme une nouvelle façon de le concevoir? En clair, le cinéma que certains trouvent moribond ne serait-il pas plutôt en train de renaître?
La fin de l’hégémonie du cinéma dans l’univers médiatique est indéniable: les films sont de moins en moins vus en salle au profit d’une multitude toujours croissante de supports de plus en plus portables. À l’opposé, le hors-film commence à prendre d’assaut les salles (concerts ou événement sportif projeté dans les cinéma).
Cependant, la mort du 7e art est un thème récurrent qui ne date pas d'hier. D'ailleurs, l'évolution technologique qu'il connait en ce moment ne peut-elle pas être vue comme une nouvelle façon de le concevoir? En clair, le cinéma que certains trouvent moribond ne serait-il pas plutôt en train de renaître?
La fin du cinéma? Un média en crise à l'ère du numérique, écrit par deux auteurs dont les compétences ne sauraient être remises en doute, s’interroge sur un sujet passionnant. De plus, l’ouvrage possède un index détaillé et une bibliographie très complète qui seront d’une grande aide aux personnes travaillant sur le sujet. Par contre, nous ne pouvons nous empêcher de déplorer ses défauts. Trop délayé, pas toujours bien structuré, parfois redondant, l’ouvrage déçoit par ses faiblesses d’étudiant paresseux, surtout de la part de deux personnalités issues du milieu universitaire. À qui la faute? Probablement à la rédaction à quatre mains, dont le résultat manque parfois de cohérence et d’unité. Le constat est d’autant plus regrettable que la collection Cinéma / Arts visuels des éditions Armand Colin nous propose généralement des ouvrages très accessibles et d’une grande qualité. Visiblement, l’équipe éditoriale n’a ici rien pu faire face aux faiblesses de cet ouvrage “à deux cerveaux”... qui aura surtout le mérite de démontrer que l’union ne fait pas toujours la force!
