(réalisé par Kevin Macdonald; DVD / BR disponibles au Québec chez Seville le 11 fevrier 2014)
Kevin Macdonald, reconnu aussi bien pour ses documentaires (One Day in September) que pour ses films de fiction (The Last King of Scotland), semble continuer de passer d’un genre à l’autre avec le même plaisir.
Dès les premiers plans de How I Live Now, il parvient a faire cohabiter une tension croissante (nous sentons qu’un conflit est sur le point d’éclater) et la légèreté de la jeunesse qui semble, elle, davantage préoccupée par le jeu (pour les plus jeunes) et la naissance d’un sentiment amoureux (pour les plus âgés).
Les scènes de comédie sur fond de mal-être adolescent des premiers instants vont ainsi petit à petit prendre des allures presque fantastiques jusqu’à une explosion atomique (introduite de manière à la fois belle et inquiétante) qui va soudainement balayer tout sentiment d’insouciance chez les jeunes héros. Loin de nous plonger dans un climat post apocalyptique attendu, Kevin Macdonald, épaulé par le superbe travail de son directeur photo Franz Lustig (connu pour avoir collaboré par le passé avec Wim Wenders), est cependant toujours conscient de suivre des enfants dont les préoccupations ne sont pas celles des adultes. Nous ne connaîtrons en effet rien des origines et des raisons du conflits, ni des moyens mis en oeuvre pour y mettre fin. Au contraire, seul compte ici pour la jeune héroïne (Saoirse Ronan) le besoin de retrouver celui qu’elle aime (George MacKay) et dont elle a été séparée, drame à ses yeux plus important que la guerre elle-même. Le travail de la caméra (lumière anti naturaliste, cadre un peu flottant) nous conduit à voir cette magnifique campagne anglaise de façon tour à tour inquiétante et presque féerique, comme la perçoivent probablement les personnages perdus dans un monde où ils n’ont plus pied et qui soudainement les dépasse.
Les scènes de comédie sur fond de mal-être adolescent des premiers instants vont ainsi petit à petit prendre des allures presque fantastiques jusqu’à une explosion atomique (introduite de manière à la fois belle et inquiétante) qui va soudainement balayer tout sentiment d’insouciance chez les jeunes héros. Loin de nous plonger dans un climat post apocalyptique attendu, Kevin Macdonald, épaulé par le superbe travail de son directeur photo Franz Lustig (connu pour avoir collaboré par le passé avec Wim Wenders), est cependant toujours conscient de suivre des enfants dont les préoccupations ne sont pas celles des adultes. Nous ne connaîtrons en effet rien des origines et des raisons du conflits, ni des moyens mis en oeuvre pour y mettre fin. Au contraire, seul compte ici pour la jeune héroïne (Saoirse Ronan) le besoin de retrouver celui qu’elle aime (George MacKay) et dont elle a été séparée, drame à ses yeux plus important que la guerre elle-même. Le travail de la caméra (lumière anti naturaliste, cadre un peu flottant) nous conduit à voir cette magnifique campagne anglaise de façon tour à tour inquiétante et presque féerique, comme la perçoivent probablement les personnages perdus dans un monde où ils n’ont plus pied et qui soudainement les dépasse.
Après ce voyage initiatique, l'héroïne sera passée du statut de jeune adolescente rebelle à celui de femme. Saoirse Ronan, dont le talent ne finit plus de nous impressionner de film en film, était le choix idéal pour rendre ce personnage encore plus émouvant et attachant.
Pour sa part, How I Live now vient compléter la longue liste des films dont nous nous demandons encore pourquoi il n’a pas bénéficié d’une sortie dans les salles du Québec.
