Réalisateur : Renaud Gauthier
Durant l’époque disco, Duane, jeune homme traumatisé dans son enfance, est pris de pulsions meurtrières dès qu’il entend de la musique dansante.
Avec une idée aussi absurde, Renaud Gauthier avait une base solide pour un court-métrage. Plus ambitieux, il décide d’étirer la sauce au possible et d’en faire un long. Le résultat est nécessairement inégal mais porté par une folie inventive qui lui permet d’arriver à la fin encore debout... certes difficilement.
Si Gauthier évite certains pièges en s’attaquant à son sujet avec le minimum de sérieux nécessaire, il ne faut cependant pas se méprendre : Discopathe est bel et bien une comédie. Cependant, l’humour vient davantage de l’absurdité de la prémisse que d'une suite de gags trop forcés. Du coup, le réalisateur surprend par le nombre d’idées amusantes qu’il parvient à tirer de sa proposition de départ, même si la construction narrative en deux temps peine à prendre réellement forme. De plus, les personnages typés sont amusants un temps, mais leur potentiel s’essouffle rapidement.
Avec une idée aussi absurde, Renaud Gauthier avait une base solide pour un court-métrage. Plus ambitieux, il décide d’étirer la sauce au possible et d’en faire un long. Le résultat est nécessairement inégal mais porté par une folie inventive qui lui permet d’arriver à la fin encore debout... certes difficilement.
Si Gauthier évite certains pièges en s’attaquant à son sujet avec le minimum de sérieux nécessaire, il ne faut cependant pas se méprendre : Discopathe est bel et bien une comédie. Cependant, l’humour vient davantage de l’absurdité de la prémisse que d'une suite de gags trop forcés. Du coup, le réalisateur surprend par le nombre d’idées amusantes qu’il parvient à tirer de sa proposition de départ, même si la construction narrative en deux temps peine à prendre réellement forme. De plus, les personnages typés sont amusants un temps, mais leur potentiel s’essouffle rapidement.
Cependant, malgré les moyens visiblement réduits de la production, celle-ci réussit à remplir parfaitement le contrat et la reconstruction historique, à défaut d’être crédible, est joyeusement rétro. Renaud Gauthier est de surcroît parfaitement à l’aise à la mise en scène et il mélange habilement les imageries de slasher et celles de l’époque disco. Pour leur part, les acteurs, tous complices de la débilité du film, s’en sortent avec le bon niveau de second degré.
Discopathe se révèle au final peut-être bien superficiel, mais le film témoigne d’un certain plaisir de faire du cinéma de genre que l’on retrouve trop rarement dans des productions qui assument leur approche parodique. Vu sous cet angle, il s'agit d'une petite réussite.