27 juin 2014

Transformers. Age of Extinction (Transformers - L'ère de l'extinction) *½

Cade Yeager (Mark Wahlberg), un mécanicien paumé vivant au Texas, trouve avec sa fille Tessa (Nicola Peltz) un camion qu'il entreprend de remettre en état. Celui-ci se révèle être Optimus Prime, chef d'un groupe d'extra-terrestres mécaniques maintenant pourchassés par les autorités américaines.

Réalisateur : Michael Bay | Dans les salles du Québec le 27 juin 2014 (Paramount Pictures)

L'année passée, Michael Bay livrait avec Pain & Gain ce qui représentait pour lui un film à petit budget. Il était tout aussi vulgaire qu'à son habitude, mais affichait ouvertement son cynisme. De retour contre ses propres déclarations à la tête de la série Transformers, Bay est revenu sur son terrain habituel. Le résultat, nommé Transformers: Age of Extinction, est tout aussi cynique et vulgaire, mais il est surtout exactement ce à quoi on peut s'attendre d'un mauvais blockbuster hollywoodien.
Ce Transformers est en effet surfait, interminable – le film dure plus de deux heures et demie – et souvent agressant. Même si le récit est simpliste, le film s'attarde longuement à l'établir. Pour combler les moments morts, de nombreux dialogues à l'humour pataud servent à établir des enjeux sommaires à propos d'un père possessif incapable de laisser aller son enfant. Le scénario trop lourd aurait gagné à être plus concis car, ce qui importe ici, ce sont principalement les scènes à grand spectacle.
Certains passages sont d'ailleurs plutôt bluffants et présentent les affrontements de robots avec un certain sens du grandiose. Ils sont malheureusement  trop rares. Tout le reste n'est que superflu et, avouons-le, pénible.
Mieux resserré, ce Transformers: Age of Extinction aurait été un divertissement passable, voire réussi. Avec ce montage, il est complètement surchargé et à la limite de l'insupportable.
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