(réalisé par Guiseppe Tornatore; DVD disponible au Québec chez Métropole le 1er juillet 2014)
Avec The Best Offer, le cinéaste italien Giuseppe Tornatore nous livre un film qui, sans être totalement réussi, parvient à être suffisamment intéressant pour être très agréable.
La première partie du film prenait pourtant le risque d’agacer. Un mise en place un peu longuette et une afféterie dans la mise en scène (rendue encore plus prégnante sous l’effet de la musique signée Ennio Morricone) nous donnent dans un premier temps l’impression que l’ambition de Tornatore a dépassé son talent. Cependant, petit à petit, le cinéaste parvient à mettre en place un univers assez envoûtant. Certes, en lorgnant un peu trop du côté d’Hitchcock, il nous montre certaines limites, mais celles-ci finissent paradoxalement par devenir une qualité en collant parfaitement au personnage principal. Comme son héros, Tornatore possède des compétences indéniables, mais comme son héros, il se retrouve confronté à des éléments qui le dépassent et dans lesquels il risque de se perdre. À force de nous entraîner vers cette similitude touchante, Tornatore finit même par nous convaincre du bien-fondé de sa démarche et nous livre un film de plus en plus intéressant malgré une intrigue un peu convenue (qu’il ne nous cache cependant pas en nous faisant comprendre rapidement certaines choses). De plus, il réussit de manière convaincante à rendre possible une intrigue improbable grâce à la personnalité du protagoniste principal. Celui-ci n’ayant vécu que pour l’art (les seules femme qu’il a touchées sont celles représentées sur les toiles de grands maîtres), il possède une naïveté enfantine pour ce qui est des relations humaines, ce qui permet au scénario de pouvoir multiplier les improbabilités sans que celles-ci ne semblent irréalistes.
La première partie du film prenait pourtant le risque d’agacer. Un mise en place un peu longuette et une afféterie dans la mise en scène (rendue encore plus prégnante sous l’effet de la musique signée Ennio Morricone) nous donnent dans un premier temps l’impression que l’ambition de Tornatore a dépassé son talent. Cependant, petit à petit, le cinéaste parvient à mettre en place un univers assez envoûtant. Certes, en lorgnant un peu trop du côté d’Hitchcock, il nous montre certaines limites, mais celles-ci finissent paradoxalement par devenir une qualité en collant parfaitement au personnage principal. Comme son héros, Tornatore possède des compétences indéniables, mais comme son héros, il se retrouve confronté à des éléments qui le dépassent et dans lesquels il risque de se perdre. À force de nous entraîner vers cette similitude touchante, Tornatore finit même par nous convaincre du bien-fondé de sa démarche et nous livre un film de plus en plus intéressant malgré une intrigue un peu convenue (qu’il ne nous cache cependant pas en nous faisant comprendre rapidement certaines choses). De plus, il réussit de manière convaincante à rendre possible une intrigue improbable grâce à la personnalité du protagoniste principal. Celui-ci n’ayant vécu que pour l’art (les seules femme qu’il a touchées sont celles représentées sur les toiles de grands maîtres), il possède une naïveté enfantine pour ce qui est des relations humaines, ce qui permet au scénario de pouvoir multiplier les improbabilités sans que celles-ci ne semblent irréalistes.
Au final, Giuseppe Tornatore nous livre donc un film de plus de deux heures qui, s’il débute de manière un peu laborieuse, nous charme de plus en plus. Cela n’en fait pas un grand film pour autant, mais The Best Offer est indéniablement un divertissement très agréable… ce qui est déjà en soit fort appréciable!
