1 juillet 2016

The BFG (Le bon gros géant ) ***½

Sophie (Ruby Barnhill) une jeune orpheline à l’imagination foisonnante se lie d’amitié avec un géant solitaire (Mark Rylance).

Réalisateur : Steven Spielberg | Dans les salles du Québec le 1er juillet (Buena Vista)

S’il a fait ses preuves avec des œuvres destinées à un jeune public (E.THookTintin), le monde de l’enfance n’est jamais très loin dans la riche filmographie Steven Spielberg.  Ainsi, The BFG (adapté d’un roman de Roald Dahl) revisite des thèmes qui sont chers au réalisateur. Une jeune fille est kidnappée par un géant et découvrira un monde qui lui était inconnu. La rencontre entre ces deux solitudes (celle de Sophie et du BFG) sera en effet le noyau du récit.
Par sa trame narrative qui évite à tout prix la frénésie, le développement de l’histoire (qui est somme toute très simple) se fait naturellement autour de conversations ludiques entre une jeune fille et un géant. D’ailleurs, le rythme lent pourra possiblement ennuyer les plus petits. Cependant, cette lenteur permet d’apprécier les dialogues, l’inventivité de la conception visuelle et la naïveté contagieuse du récit.
On se promène aisément entre un monde de rêves et une réalité à l’apparence impossible.  Toutefois, tous les personnages y sont complices (y compris les adultes) et c’est sans aucun cynisme que la reine d’Angleterre participe à une chasse aux géants afin de sauver des enfants en détresse.
Le film, en mettant à l’honneur cette période de grâce où tout est possible qu’est l’enfance, nous démontre ainsi que les enfants doivent être entendus.
L'avis de la rédaction :

Miryam Charles: ***½
Martin Gignac: ***
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