2 juin 2017

Wonder Woman **½

La jeune Diana, Amazone et fille de Zeus, vit avec de jolies guerrières jusqu’au jour où un aviateur américain poursuivi par de méchants Nazis s'abîme à proximité de son île. Elle devient alors Wonder Woman et part à la recherche de son demi-frère Arès, dieu de la guerre et de la destruction, afin de mettre fin à la seconde guerre mondiale.

Réalisatrice: Patty Jenkins | Dans les salles du Québec le 2 juin 2017 (Warner)

Wonder Woman peut rapidement laisser craindre le pire avec une mise en place interminable qui permet à la réalisatrice de multiplier les scènes d’actions assez mal filmées dans lesquelles des guerrières de mauvais jeux vidéo s’en donnent à cœur joie.
Fort heureusement, lorsque la jeune fille de Zeus se sent investie d’une mission pacificatrice, le film prend temporairement une autre tournure. La belle Gal Gadot et le beau Chris Pine se retrouvent projetés dans ce qui pourrait ressembler à une comédie américaine de la grande époque: un couple que tout oppose, des dialogues drôles et percutants, des situations légèrement loufoques et un rythme soutenu permettent au film de revenir sur le droit chemin en lui conférant un charme énorme.
La suite continuera malheureusement dans sa logique de montagnes russes en alternant régulièrement le bon et le beaucoup moins bon, parfois à l’intérieur d’une même séquence. L’avantage est que certaines scènes pas vraiment réussies (l’affrontement final) sont sauvées par quelques fulgurances (un plan magnifique ici ou là). L'inconvénient est que le film ne décolle jamais vraiment au niveau qu’il aurait pu atteindre si le monteur avait un peu plus rempli sa poubelle.
Il est amusant de constater que Gal Gabot est à l’image du film. Physiquement sublime, elle parvient régulièrement à tirer profit aussi bien d’un corps athlétique que d’un visage qui peut traduire avec une même force une naïveté presque enfantine et une énergie guerrière. Pourtant, elle peine aussi à insuffler à son personnage l’aura divine qui lui aurait permis d’atteindre un charisme qui lui fait défaut.
Au final, ce Wonder Woman commence et se termine mal (en raison d’un message final aussi convenu que dérisoire), mais possède dans le même temps de belles qualités. Reste à voir si le spectateur optera pour le verre à moitié plein ou pour le verre à moitié vide!
L'avis de la rédaction :

Jean-Marie Lanlo: **½
Miryam Charles: **½
Martin Gignac: ***
Olivier Maltais: ***
Ambre Sachet: *
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