20 octobre 2017

The Snowman (Le bonhomme de neige) *½

Avec l’aide d’une brillante recrue, un détective d’une brigade d’investigations d'élite enquête sur la disparition d’une femme survenue lors de la première chute de neige à Oslo. Il craint qu’il s’agisse d’une nouvelle victime liée à une affaire non élucidée qui remonte à quelques décennies.

Réalisateur: Tomas Alfredson | Dans les salles du Québec le 20 octobre 2017 (Universal)

Jo Nesbo est un des auteurs de romans policiers les plus réputés des vingt dernières années. Si deux de ces romans ont déjà été portés à l’écran en Europe (dont le très solide Headhunters en 2011), c’est la première fois qu’Harry Hole - héros d’une série romans à succès - est incarné à l’écran. Ce cousin scandinave d’Harry Bosch (personnage de fiction des romans policiers de Michael Connelly) est malheureusement simplifié et schématisé à sa plus simple expression dans ce Snowman de triste facture. Michael Fassbender incarne mollement ce rôle d’un brillant détective en proie à ses propres démons (dont l’alcoolisme, à peine explorée dans le film). De plus, l’enquête dont il est chargé ici s’avère des plus banales, comme si dès le départ, l’intrigue s’était figée dans la neige pour ne jamais décoller.
Malgré la présence au générique de Martin Scorsese à titre de producteur exécutif (il devait même réaliser le film au départ, mais a dû se désister en raison d’un conflit d’horaire) et d’une brochette de comédiens talentueux qui se demandent ce qu’ils font dans cette galère, The Snowman est une catastrophe du début à la fin. La production chaotique explique en partie un produit fini qui ne livre aucunement la marchandise en tant que suspense et s’inscrit parmi les pires films de tueur en série vus depuis longtemps. La réalisation convenue et impersonnelle de Tomas Alfredson (Let the Right One In, Tinker Tailor Solider Spy) n’arrive jamais à donner vie à ce thriller froid et sans intérêt.
L'avis de la rédaction :

Pascal Grenier: *½
Jean-Marie Lanlo: *½
Martin Gignac: *½
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