Réalisateur: Olivier Godin
Avant de porter le moindre avis sur Le pays des âmes, nous tenons à rassurer nos lecteurs : si ce film a été coproduit par notre collaboratrice Myriam Charles, je ne me permettrai aucune marque de favoritisme à son égard. Pour le prouver, je ne me priverai pas d’aborder les faiblesses du film. La principale est sans aucun doute la qualité de la photo. Celle-ci, mal maitrisée et trop inégale, alterne le très bon (parfois) et le beaucoup moins bon (souvent). Fort heureusement, cette lacune est atténuée par la qualité globale du cadre (souvent soigné et d’une belle vitalité). Le reste du film également alterne le bon, voire le très bon (une « opération », les scènes de forêt, les captations de performances musicales, certains dialogues) et le moins bon (quelques micro-détails dont certains dialogues (aussi!)). Il s’en dégage pourtant un ton singulier, presqu’envoutant, et une envie de faire du cinéma particulièrement réjouissante.
Espérons qu’à l’avenir, Olivier Godin (qui signe ici son premier long-métrage) conservera son univers et cette belle envie de filmer ce qu’il aime, mais bénéficiera du soutien d’une équipe technique plus affutée. Espérons aussi que ce film, situé à des années lumières des critères de la SODEC (et tourné avec un budget réduit) profitera d’une sortie en salles… il le mérite plus que bien des films déjà programmés pour les semaines à venir!
Avant de porter le moindre avis sur Le pays des âmes, nous tenons à rassurer nos lecteurs : si ce film a été coproduit par notre collaboratrice Myriam Charles, je ne me permettrai aucune marque de favoritisme à son égard. Pour le prouver, je ne me priverai pas d’aborder les faiblesses du film. La principale est sans aucun doute la qualité de la photo. Celle-ci, mal maitrisée et trop inégale, alterne le très bon (parfois) et le beaucoup moins bon (souvent). Fort heureusement, cette lacune est atténuée par la qualité globale du cadre (souvent soigné et d’une belle vitalité). Le reste du film également alterne le bon, voire le très bon (une « opération », les scènes de forêt, les captations de performances musicales, certains dialogues) et le moins bon (quelques micro-détails dont certains dialogues (aussi!)). Il s’en dégage pourtant un ton singulier, presqu’envoutant, et une envie de faire du cinéma particulièrement réjouissante.
Espérons qu’à l’avenir, Olivier Godin (qui signe ici son premier long-métrage) conservera son univers et cette belle envie de filmer ce qu’il aime, mais bénéficiera du soutien d’une équipe technique plus affutée. Espérons aussi que ce film, situé à des années lumières des critères de la SODEC (et tourné avec un budget réduit) profitera d’une sortie en salles… il le mérite plus que bien des films déjà programmés pour les semaines à venir!
