La vie de en flashback de Réal Bossé, riche et puissant homme d’affaires du Québec.
L’empire Bo$$é est un mauvais film : une manière désuète de faire du cinéma au service d’un scénario désordonné, brouillon et tapissé d’humour de mononcle, indigne d’un membre de RBO (André Ducharme, scénarisation). Tout au long de la projection, on a la désagréable sensation d’assister à un film tourné par un groupe de cégepiens… le genre de film présenté au spectacle de fin d’année et dans lequel on rit de ses amis proches!
Lorsque vous avez un préjugé très défavorable envers un film et que vous allez tout de même le voir, le désastre anticipé est souvent beaucoup moins catastrophique que prévu. Imaginez la même situation mais dans laquelle le dit film est encore pire que vos attentes. Si cela vous fâche, évitez ce citron! Moins cette chose vieillotte et sans goût fera d’argent au box-office, plus le message aux producteurs ou tout autre institut sera clair : lire le scénario avant de délier les cordons de la bourse est parfois une très bonne chose!