Elissa (Jennifer Lawrence) et sa mère (Elisabeth Shue) emménagent dans une nouvelle maison située a proximité de la résidence où s’est déroulé un double meurtre quelques années plus tôt. Mais contrairement à ce qu’elle imaginaient, celle-ci est toujours habitée par le fils (Max Thieriot) des défunts. Progressivement, Elissa se lie d’amitié avec lui.
Réalisateur: Mark Tonderai | Dans les salles du Québec le 21 septembre 2012 (Alliance Vivafilm)
Soyons francs, le début de ce The House at the End of the Street est prometteur. Il n’est certes pas original, mais présente les lieux, les différents protagonistes et nous rappelle les faits passés avec un savoir-faire évident. Malheureusement, une fois cette introduction passée, Mark Tonderai rentre dans le vif du sujet avec plus de difficultés. Si l’histoire signée Jonathan Mostow aurait pu servir de base à un thriller horrifique intéressant, le scénario qu’en a tiré David Loucka est un peu faible. Certaines scènes peu probables semblent n’être là que pour faire avancer le récit de manière artificielle, et les dialogues qui les composent n’arrangent pas les choses. Pour ce genre de film, reposant sur des rebondissements improbables, une écriture plus rigoureuse aurait était nécessaire pour nous faire avaler une succession de pilules de plus en plus indigestes. Comme pour compenser et nous faire oublier les faiblesses de son film, Mark Tonderai use alors de petits effets de mise en scène qui restent assez convenus et pas assez brillants pour nous leurrer.
Avec un scénario un peu mieux huilé, le résultat aurait pu être agréable... House at the End of the Street se contentera d’être idéal pour meubler une soirée DVD / popcorn de lendemain de veille.