14 février 2013

Beautiful Creatures (Sublimes créatures) **½

Un adolescent rêveur (Alden Ehrenreich) noue une amitié avec une fille de son âge (Alice Englert) qui vient d’emménager dans son village et dont la famille est particulièrement intrigante…

Réalisateur : Richard LaGravenese | Dans les salles du Québec le 14 février 2013 (Warner Bros.)

Beautiful Creatures prend l’affiche un 14 février et ce n’est pas un hasard. Le distributeur aimerait bien que cette adaptation de livres à succès devienne le prochain Twilight. On y mélange une romance impossible à des éléments fantastiques en y ajoutant deux nouveaux venus et des mélodies sucrées. L’effort ressemble beaucoup au décevant Dark Shadows de Tim Burton dans sa façon d’explorer des secrets de famille avec un humour noir qui ne fonctionne qu’à moitié.
Comptant dans ses rangs une sous intrigue sur fond de Guerre de Sécession, quelques clins d’œil réussis (ah, Bukowski!) et une distribution secondaire impeccable (Jeremy Irons, Emma Thompson, Emmy Rossums de la série télévisée Shameless et Viola Davis qui finit encore par pleurer), le long métrage réalisé sans grand entrain par Richard LaGravenese (Freedom Writers, P.S. I Love You) privilégie ses magnifiques images à son scénario prévisible et ponctué de répliques consternantes.
Le résultat final extrêmement kitch met sur un piédestal Alden Ehrenreich et Alice Englert, dont le couple peine à convaincre. Du coup, chacun semble jouer dans son propre film et c’est lorsqu’ils n’apparaissent pas ensemble à l’écran que l’essai parvient timidement à divertir.
Les amoureux souhaitant aller au cinéma pour la Saint-Valentin devraient peut-être privilégier Warm Bodies qui met de bonne humeur sans trop se prendre au sérieux ou le sympathique Populaire… tout le contraire de cet effort imparfait, pas désolant mais beaucoup trop long pour rien et destiné à un public cible très particulier.
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