(réalisé par Jérôme Enrico ; DVD disponible au Québec chez AZ Films le 23 juillet 2013)
Paulette (Bernadette Lafont), retraitée et veuve sans le sous qui compte sur une modeste retraire pour survivre, a bien du mal a joindre les deux bouts. Une série de hasards va progressivement faire d’elle une des revendeuses de cannabis les plus efficaces et les plus originales (et insoupçonnable) de sa cité.
Ce point de départ improbable offre avant tout à Bernadette Lafont un rôle de rêve (elle en fait certes beaucoup, mais elle le fait plutôt bien). Il permet également quelques scènes cocasses qui accordent une place importante aux interprètes de toutes origines et de tous âges (même si, globalement, les vieux* s’en tirent mieux que les jeunes). Jérôme Enrico profite de cette somme de talents pour dresser un état des lieux de la vie dans les cités avec un sens de la caricature assez bien dosé et un certain sens de l’observation. Malheureusement, très vite, le discours dérape pour laisser entrevoir le vrai visage du film: un double éloge du commerce, légal ou pas (il est à l’origine de rapports humains qui poussent vers une ouverture aux autres) et de l’argent roi (la morale du film pouvant se résumer ainsi: sans argent, tu n’es rien... et si tu n’en as pas, c’est que tu le mérites).
Tout cela a beau être parfois amusant, le résultat laisse surtout un arrière-goût un peu malsain!
Ce point de départ improbable offre avant tout à Bernadette Lafont un rôle de rêve (elle en fait certes beaucoup, mais elle le fait plutôt bien). Il permet également quelques scènes cocasses qui accordent une place importante aux interprètes de toutes origines et de tous âges (même si, globalement, les vieux* s’en tirent mieux que les jeunes). Jérôme Enrico profite de cette somme de talents pour dresser un état des lieux de la vie dans les cités avec un sens de la caricature assez bien dosé et un certain sens de l’observation. Malheureusement, très vite, le discours dérape pour laisser entrevoir le vrai visage du film: un double éloge du commerce, légal ou pas (il est à l’origine de rapports humains qui poussent vers une ouverture aux autres) et de l’argent roi (la morale du film pouvant se résumer ainsi: sans argent, tu n’es rien... et si tu n’en as pas, c’est que tu le mérites).
Tout cela a beau être parfois amusant, le résultat laisse surtout un arrière-goût un peu malsain!
* citons particulièrement Carmen Maura, Dominique Lavanant et André Penvern, qui ne font pas plus que Bernadette Lafont dans la dentelle, mais qui le font tout aussi bien!
