(réalisé par Doug Aarniokoski; DVD disponible au Québec chez Séville le 8 avril 2014)
Paz de la Huerta dans un thriller érotico gore: voilà de quoi faire saliver les amateurs érotomanes de films de genre. Malheureusement, nous comprenons après quelques minutes de visionnement que Nurse 3D ne tiendra pas ses promesses!
Le début ressemble en effet à une parodie de film érotique soft du vendredi soir qui s’amuserait à multiplier les clichés (infirmières hyper-sexy en porte-jarretelles sous la blouse, bombe atomique en talons hauts et robe moulante filmée le plus souvent possible de dos, lesbianisme lattant, etc.). Malheureusement, le manque flagrant de second degré est à déplorer, les situations ridicules se succèdent à une vitesse improbable sans parvenir à amuser et Paz de la Huerta passe complètement à côté de ce qui aurait pu faire l’intérêt de son personnage et nous livre une prestation particulièrement affligeante.
Par la suite, le film se transforme en thriller peu haletant puis en film ouvertement gore, mais en conservant régulièrement les défauts déjà relevés et sans jamais trouver le ton décalé qui aurait pu rendre le tout agréable.
Si on ajoute à cet aperçu peu convaincant une mise en scène plus esthétisante que réussie, on obtient un petit film très décevant et finalement assez ennuyeux qui nous montre certes sous tous les angles la plastique particulièrement agréable de son actrice principale et qui réussit par moment à nous donner un plan relativement appréciable… mais nous devons reconnaître que tout cela, noyé dans 84 minutes d’ennui, représente bien peu!
Par la suite, le film se transforme en thriller peu haletant puis en film ouvertement gore, mais en conservant régulièrement les défauts déjà relevés et sans jamais trouver le ton décalé qui aurait pu rendre le tout agréable.
Si on ajoute à cet aperçu peu convaincant une mise en scène plus esthétisante que réussie, on obtient un petit film très décevant et finalement assez ennuyeux qui nous montre certes sous tous les angles la plastique particulièrement agréable de son actrice principale et qui réussit par moment à nous donner un plan relativement appréciable… mais nous devons reconnaître que tout cela, noyé dans 84 minutes d’ennui, représente bien peu!
Pour la peine, et à titre exceptionnel, nous offrons au lecteur le meilleur du film: la reproduction d’un visuel comme nous les aimons (photo de droite). Bien maigre consolation certes, mais c’est tout de même mieux que rien!