14 juillet 2015

Fantasia 2015 en 10 films qui nous font baver d'envie!

Tous les ans, c’est pareil! Fantasia est probablement le festival que nous attendons avec le plus d’impatience (mais aussi le plus d’appréhension: pourra-t-on résister à trois semaines de projections intensives?).
Cette année, le programme nous semble particulièrement alléchant et nous promet encore de très belles surprises. Alors, qui succédera à Starry Eyes, véritable coup de cœur de l’an dernier? Réponse dans trois semaines.
La liste des prétendants étant immense (une bonne trentaine de films, au moins), nous nous sommes limités à 10. Pour témoigner de la grande diversité de la programmation, nous avons décidé de choisir un film par pays! Il y aura peut-être des déceptions dans cette liste, mais aussi probablement de bonnes surprises qui n’y figurent pas… alors jetons-nous à l’eau dès maintenant en allant en Asie, et plus précisément dans un pays toujours très bien représenté à Fantasia:
Japon: Il y aura des grands noms du cinéma japonais encore cette année, et nous avons choisi de mettre en lumière l’un d’eux, Mamoru Oshii, qui se penche avec Nowhere Girl sur l’adolescence… thème généralement bien représenté à Fantasia (comme nous aurons l’occasion de le vérifier durant tout cet article).
Thaïlande: Dans une veine également intimiste, Anucha Boonyawatana s’intéresse lui aussi avec The Blue Hour à la jeunesse en ajoutant un regard sur l’intolérance envers l’homosexualité (et une dose de surnaturel).
Dans un genre très différent, nous ne pouvions pas oublier l’action made in Asia et un de ses plus fidèles représentants.
Hong-Kong: Ringo Lam fait partie des grands nom du cinéma d’action. Après une longue absence, il revient avec Wild City, qui devrait parvenir à scotcher à son fauteuil même le spectateur le plus blasé... c’est du moins ce que nous espérons!
L’Europe fait également de plus en plus souvent bonne figure dans le cinéma d’auteur qui n’a pas peur de flirter avec le cinéma de genre. La preuve avec les pays suivants:
Danemark: Nous revenons avec Bridgend sur le thème de l’adolescence puisque Jeppe Rønde se penche avec son film sur une vague de suicides qui touche des jeunes d’une petite ville du Pays de Galles.
Autriche: Veronika Franz et Severin Fiala ne font pas dans le fun avec Goodnight Mommy, produit par Ulrich Seidl. Le film suit des enfants persuadés que leur mère est un imposteur… et il fait partie de nos plus grosses attentes!
France: Pour sa part, le cinéma hexagonal nous offre un film qui ne ressemble à rien d’autre avec Cosmodrama (Philippe Fernandez), comédie métaphysique aussi absurde que cérébrale aux allures très vintage.
Royaume-Uni: Un des films les plus intrigants de cette édition est probablement Nina Forever (Chris et Ben Blaine). Entre comédie pince-sans-rire et portrait de deuil, le film met en scène un trio amoureux formé de deux amants et du fantôme de l’ex petite amie de l’un d’eux.
Bien évidemment, Fantasia s’intéresse également au cinéma d'Amérique du Nord:
États-Unis: Il était difficile de faire un choix, mais nous avons opté pour une première mondiale. Anguish, réalisé par Sonny Mallhi (jusqu’ici plutôt connu comme producteur), fait lui aussi un petit tour du côté de la jeunesse en portant un regard teinté de surnaturel sur les maladies mentales adolescentes.
Canada: Et oui… la Canada sera bien là. Nous ne citerons pourtant pas la production canado néo-zélandaise que tout le monde attend, mais She Who Must Burn de Larry Kent, un des seniors du cinéma indépendant canadien, qui nous livre ici son premier vrai film d’horreur en 52 ans de carrière.
Lorsqu'on pense à Fantasia, on pense rarement au cinéma africain. Il sera pourtant à plusieurs reprises mis en valeur cette année, avec notamment un pays plus connu pour ses coureurs de fond que pour son cinéma.
Éthiopie: Avec Crumbs, qui a déjà connu une belle petite carrière festivalière, Miguel Llansó, nous offre le premier film de SF éthiopien. Pour savoir si ce film post-apocalyptique est à la hauteur de nos attentes, il ne reste qu’une chose à faire!
Comme nous l’écrivions il y a quelques lignes, le nombre de films particulièrement alléchants étant très largement supérieur à la moyenne, non seulement nous n’avons probablement pas cité toutes les petites pépites que nous découvrirons bientôt, mais il est probable que nous passions à côté de certaines lors de nos visionnements ultérieurs. Olivier Bouchard et moi même sommes tout de même décidés à jouer les chasseurs de trésors à l’occasion de ces trois prochaines semaines. Nous serons donc bien évidemment là pour partager avec vous nos trouvailles tout au long du festival!
En attendant nos découvertes, nous vous invitons à faire les vôtres en consultant la programmation du festival
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