(Réalisé par Benjamin Dickinson | Au centre Phi du 19 au 23 acril au centre phi)
Dans un futur très proche, un homme s’appuie sur les nouvelles technologies pour imaginer une idylle avec la conjointe de son meilleur ami….
Le sujet aurait pu servir de point de départ à une production hollywoodienne cherchant à plaire de manière simpliste à la fois à un auditoire masculin (les nouvelles technologies) et féminin (la relation sentimentale). Il est au contraire très marqué par le jeune cinéma indépendant new-yorkais… puisque, pour caricaturer un peu (mais à peine), il s’autoproclame très intelligent (la réflexion sur le rapport du couple au monde, avec l’opposition entre la femme à l’écoute de son corps et l’homme adepte de la réalité virtuelle), se veut ostensiblement arty (en noir et blanc… c’est plus classe), dépeint avec un humour complice les excès du petit monde des nantis new-yorkais… et est réalisé par un réalisateur qui aime beaucoup se filmer (comme il est aussi scénariste et acteur, c’est pratique).
Le sujet aurait pu servir de point de départ à une production hollywoodienne cherchant à plaire de manière simpliste à la fois à un auditoire masculin (les nouvelles technologies) et féminin (la relation sentimentale). Il est au contraire très marqué par le jeune cinéma indépendant new-yorkais… puisque, pour caricaturer un peu (mais à peine), il s’autoproclame très intelligent (la réflexion sur le rapport du couple au monde, avec l’opposition entre la femme à l’écoute de son corps et l’homme adepte de la réalité virtuelle), se veut ostensiblement arty (en noir et blanc… c’est plus classe), dépeint avec un humour complice les excès du petit monde des nantis new-yorkais… et est réalisé par un réalisateur qui aime beaucoup se filmer (comme il est aussi scénariste et acteur, c’est pratique).
Le tout est très propre, écrit avec rigueur, dirigé avec compétence… mais il est aussi malheureusement bien trop scolaire et appliqué pour nous convaincre vraiment. Il se peut que Benjamin Dickinson ait du talent…. mais pour l’instant, il semble tellement impressionné par sa propre maîtrise formelle et par sa propre image qu'il en oublie ses personnages.
Malheureusement, sans personnages convaincants pour porter ses idées, le film finit par faire du surplace!
Malheureusement, sans personnages convaincants pour porter ses idées, le film finit par faire du surplace!
L'avis de la rédaction :
Jean-Marie Lanlo: **
Martin Gignac: **
