Fauve (réalisé par Jérémy Comte) |
Une nouvelle fois cette année, Québec cinéma vous donne Rendez-vous et vous propose de découvrir un nombre considérable de films québécois récents, allant du court au long, de la fiction au documentaire, du cinéma populaire au cinéma d'auteur. Seront également au programme divers événements, allant des 5 à 7 (comme la rencontre annuelle entre les créateurs des cinq films finalistes du prix collégial du cinéma québécois et des cégépiens de partout au Québec | Samedi 22 février à 17 h) aux leçons de cinéma (comme celle de Sara Mishara animée par Daniel Racine | Mercredi 27 février à 19 h 30).
Toute la programmation est disponible sur le site internet de l’événement, mais nous vous donnerons tout de même quelques conseils.
Le premier est bien évidemment de profiter de cette superbe occasion pour voir sur grand écran les films que vous avez manqués lors de leurs sorties en salle. Parmi les plus réussis, signalons Chien de garde, La grande noirceur ou encore Une colonie.
Les rendez-vous seront aussi l’occasion de découvrir des nouveautés. Nous reviendrons d’ailleurs très bientôt sur le film d’ouverture (Avant qu’on explose de Rémi St-Michel, vu hier et particulièrement réjouissant) et sur le film de clôture (La fin des terres de Loïc Darses, dont nous avions adoré l’excellent court métrage Elle pis son char). Parmi les inédits, le film autofinancé Speak Love d’Emmanuel Gendron-Tardif est, d'après certaines personnes bien informées, à suivre de près. Signalons également la présence de Cassy de Noël Mitrani, qui est devenu une figure de proue de l’hyperindépendance.
Les RVQC seront aussi l’occasion de découvrir un très grand nombre de documentaires, qu’ils soient inédits ou en reprise comme La part du diable, finaliste du Prix Luc-Perreault/AQCC du meilleur film québécois 2018 (dont la remise aura justement lieu pendant les Rendez-vous).
Enfin, les Rendez-vous feront une fois de plus le bonheur des amoureux de courts métrages. En plus des deux finalistes aux Oscars (Fauve de Jérémy Comte et Marguerite de Marianne Farley), les amateurs pourront voir des films d’une grande variété, notamment ceux réalisés par deux cinéastes que nous suivons depuis plusieurs années comme David Latreille (qui réussit avec Rachel à aller vers le documentaire tout en restant fidèle à son univers très personnel) ou notre rédactrice en chef adjointe Miryam Charles (qui nous offre avec Drei Atlas un petit joyau poétique dans lequel l’allemand et le créole s’unissent à merveille).
Vous l’aurez compris… comme tous les ans, il y en aura pour tout le monde ! Alors profitez-en !