17 février 2012

Arrietty, le petit monde des chapardeurs / The Secret World of Arrietty (Kari-gurashi no Arietti) **½

Arrietty, une jeune fille de taille minuscule, vit cachée dans les murs d’une maison avec son père et sa mère. Un jour, elle est aperçue par Sean, un jeune garçon malade. Il cherchera le moyen de gagner sa confiance.

Réalisation : Hiromasa Yonebayashi | Dans les salles du Québec le 17 février 2012 (Walt Disney Pictures Canada)

Le fidèle collaborateur d’Hayao Miyazaki (auteur du scénario), Hiromasa Yonebayashi, réalise son premier long métrage d’animation pour le studio Ghibli. Tiré des romans de Mary Norton, le sujet de ce film avait déjà fait l’objet d’une adaptation cinématographique (en prise de vues réelles) à la fin des années 90 (The Borrowers, Peter Hewitt). Cette fois-ci, les aventures d’Arrietty sont revisitées par les créateurs les plus respectés de l’animation japonaise. Tout en étant une œuvre à la fois sympathique et charmante, le film n’a pas hérité de la finesse de l’univers fantastique des précédents films du célèbre studio japonais (la coproduction par Disney n’est peut-être pas étrangère à ce défaut). La magie n’est pas au rendez-vous et le rythme lent traduit un manque d’énergie.
Le film possède également un côté sobre, voire maussade, incarné par le personnage de Sean, ce jeune garçon qui porte sur lui l’empreinte d’une mort qu’il croit prochaine. Il est confronté au courage et la détermination d’une jeune fille qui, malgré sa petite taille, possède un grand cœur. Faisant valoir des sentiments nobles et purs, Arrietty, le petit monde des chapardeurs propose malgré tout un message porteur d’espoir.
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