Francis (André Dussollier) cherche une maison à louer à Venise pour écrire son prochain roman. Il fait la connaissance de Judith (Carole Bouquet), une agente immobilière française, tout comme lui. C’est le coup de foudre et ils emménagent très vite ensemble. L’été suivant, Alice (Mélanie Thierry), la fille de Francis, vient passer ses vacances en compagnie de son père et disparait mystérieusement.
Réalisateur : André Téchiné | Dans les salles du Québec le 10 février 2012 (Métropole Filmes Distribution)
Le début, sous forme de rencontre André Dussollier / Carole Bouquet n’est pas désagréable avec son ton léger et son petit air de marivaudage sympathique. Mais la chape de plomb du destin va bientôt s’abattre sur les personnages… et malheureusement sur le film. Très vite, les protagonistes vont se multiplier, avec leurs passés sombres, leurs problèmes et leurs souffrances. Le film, avec une maladresse rare, va alors passer de l’un à l’autre, tout en étant vite dépassé par un récit qui part dans tous les sens sans parvenir à échapper à un certain ridicule. Finalement, ni les dialogues empesés, ni la réalisation disgracieuse ne parviendront à insuffler aux personnages de ce triste Impardonnables le moindre souffle de vie ou de crédibilité.
André Téchiné, qui nous offrit il y a bien longtemps quelques petites merveilles (Barocco, Hôtel des Amériques), semble ne plus s’arrêter de s’enfoncer dans un cinéma de plus en plus indigeste. Nous ne pouvons que le déplorer… tristement impuissants!