Le chat Dino mène une double vie : le jour, il est le fidèle compagnon de Zoé, une fillette dont la mère commissaire de police essaie de mettre la main sur Costa, l’ennemi public numéro 1. La nuit, il tient compagnie au cambrioleur Nico et erre avec lui de toit en toit. Lorsque Zoé surprend Costa et sa bande, les deux univers de Dino ne font plus qu’un.
Réalisateurs : Alain Gagnol et Jean-Loup Felicioli | Dans les salles du Québec le 2 mars 2012 (Métropole Films Distribution)
Voir un petit film d’animation français (sans 3D) être nommé aux Oscars aux côtés de monstres comme Rango, Puss in Boots ou Kung Fu Panda 2 était en soi une belle satisfaction. La déception ressentie en découvrant ce film n’en est que plus grande. Si le graphisme et l’animation possèdent un charme évident, la faiblesse du film vient surtout de son agaçante naïveté, de son histoire simpliste, de ses personnages sans épaisseur et trop caricaturaux, ou encore de son dénouement d’un optimisme ridicule.
Les spectateurs alléchés par la nomination du film aux derniers Oscars doivent donc être prévenus : Une vie de chat s’adresse à un TRÈS jeune public (et seulement à ce public). Après être sorti de la salle, le spectateur bien intentionné aura probablement envie de proposer à la Régie du cinéma du Québec la mise au point d’un nouvel avertissement. Pourquoi pas « déconseillé aux plus de huit ans », voire « interdit aux plus de huit ans non accompagnés »?