29 août 2014

As Above, So Below (Là-haut comme ici-bas) *

À la recherche d'une pierre qui aurait la capacité de changer les objets en or et de procurer la vie éternelle, une jeune archéologue se rend dans les catacombes parisiennes. Elle fera une découverte qui transformera sa vie.

Réalisation : John Erik Dowdle | Dans les salles du Québec le 29 août 2014 (Universal)

Suivant les traces de son père, Scarlett (Perdita Weeks) ira jusqu'à vaincre ses craintes pour trouver la pierre qui fera d'elle une femme respectée dans les sphères archéologiques.  Sous la forme d'un faux documentaire, As above so Below nous présente la quête d'un personnage à la recherche de la vérité. Mlaheureusement, l'approche documentariste mise de l'avant par le réalisateur n'est pas des plus convaincantes. Le groupe de recherche est suivi par un cameraman anxieux qui semble incapable d'avoir un point de vue. Il en résulte une image constamment agitée et un montage névrotique. De plus, on passe son temps à mettre en doute certains plans (qui filme ces images?), et certains choix de mise en scène (pourquoi cette coupe?). À la recherche d'authenticité, le scénario n'arrive pas à convaincre et suscite finalement l'ennui.
Le réalisateur explore tout de même un thème intéressant puisque les catacombes deviennent avec le temps un enfer pour chacun des personnages. Ils devront affronter la peur qui cristallise leur existence (le suicide d'un père, la mort d'un frère, etc.) afin de ressortir vivant de l'expérience. Toutefois, le tout est présenté d'une manière un peu trop simpliste.
Au final, Dowdle livre au spectateur juste assez d'éléments pour le tenir en haleine (film d'horreur oblige), mais néglige toute subtilité, toute imagination, toute poésie.
SHARE