(Réalisé par William Eubank; DVD disponible au Québec chez Séville le 23 septembre 2014)
William Eubank aime visiblement les belles images, comme en témoignent son cadre soigné et quelques plans visuellement réussis. Il sait sans doute aussi que de belles images ne suffisent pas à réussir un film, et il s’attaque avec The Signal à un sujet relativement ambitieux.
Si le film commence comme un produit pour adolescents autour d’un sujet porteur (les pirates informatiques), il prend vite le chemin de la science-fiction. Cela lui permet d’explorer deux univers distincts (froid, aseptisé et très graphique dans un premier temps, puis plus mystérieux par la suite). Malheureusement, l’ensemble très appliqué est plus laborieux qu’exécuté avec talent, et le metteur en scène peine à nous intéresser à son sujet (il est vrai desservi par des personnages et une intrigue mal définis). Il montre également ses limites sur certaines scènes qui dépassent amplement son niveau de compétence (la petit scène de fusillade finale nous démontre que le cinéma d’action n’est visiblement pas son fort).
Si nous sommes ravis de voir un jeune cinéaste de genre témoigner d’un minimum d’ambition, nous regrettons qu’il ne soit pas à la hauteur! Pourtant, si William Eubank nous semble avec ce film plus prétentieux que talentueux, cela ne nous empêchera pas de suivre le suite de sa carrière. S’il se voyait un peu moins beau, peut-être même pourrait-il livrer un film digne d’intérêt! La sobriété, parfois, peut avoir du bon!
Si le film commence comme un produit pour adolescents autour d’un sujet porteur (les pirates informatiques), il prend vite le chemin de la science-fiction. Cela lui permet d’explorer deux univers distincts (froid, aseptisé et très graphique dans un premier temps, puis plus mystérieux par la suite). Malheureusement, l’ensemble très appliqué est plus laborieux qu’exécuté avec talent, et le metteur en scène peine à nous intéresser à son sujet (il est vrai desservi par des personnages et une intrigue mal définis). Il montre également ses limites sur certaines scènes qui dépassent amplement son niveau de compétence (la petit scène de fusillade finale nous démontre que le cinéma d’action n’est visiblement pas son fort).
Si nous sommes ravis de voir un jeune cinéaste de genre témoigner d’un minimum d’ambition, nous regrettons qu’il ne soit pas à la hauteur! Pourtant, si William Eubank nous semble avec ce film plus prétentieux que talentueux, cela ne nous empêchera pas de suivre le suite de sa carrière. S’il se voyait un peu moins beau, peut-être même pourrait-il livrer un film digne d’intérêt! La sobriété, parfois, peut avoir du bon!
