Dans les salles du Québec le 3 juin 2016
Janis: Little Girl Blue **½
La réalisatrice Amy Berg (Deliver Us from Evil) nous livre un portrait de Janis Joplin, de son adolescence texane difficile jusqu’à son apogée (et sa mort, au cours de l’enregistrement de son album majeur).
Pour arriver à ses fins, elle multiplie les entrevues avec sa famille, ses amis et ses collaborateurs… ce qui ne lui permet que parcimonieusement de dépasser l’anecdote, malgré le caractère très soigné de son entreprise.
Nous aurions aimé que le film nous aide un peu plus à cerner la personnalité d’une des premières stars de rock au féminin. Malheureusement, ce n’est pas totalement le cas… mais nous nous consolerons toutefois en réécoutant certaines de ses meilleures chansons et en découvrant quelques documents d’archives (télévisuelles ou privées) très intéressantes.
Pour arriver à ses fins, elle multiplie les entrevues avec sa famille, ses amis et ses collaborateurs… ce qui ne lui permet que parcimonieusement de dépasser l’anecdote, malgré le caractère très soigné de son entreprise.
Nous aurions aimé que le film nous aide un peu plus à cerner la personnalité d’une des premières stars de rock au féminin. Malheureusement, ce n’est pas totalement le cas… mais nous nous consolerons toutefois en réécoutant certaines de ses meilleures chansons et en découvrant quelques documents d’archives (télévisuelles ou privées) très intéressantes.
(l’avis de la rédaction: Lanlo: **½ | Gignac: *** | Gnaba: **½)
Into the Forest *½
Les scènes d’installation mettant en scène un père et ses deux filles, isolés dans une maison au fond des bois au moment où un phénomène mystérieux provoque une panne électrique généralisée et durable, sont juste correctes. La suite devient beaucoup plus problématique: le scénario est tellement bâclé (situations improbables, dialogues médiocres, caractérisation des personnages faible) que les actrices (Ellen Page et Evan Rachel Wood), qui font tout pour sortir le film du ridicule, n’y parviennent jamais. La musique trop envahissante et la symbolique affligeante ne les aident pas dans leur tentative.
Avec Into the Forest, Patricia Rozema ne nous fait ressentir ni la tension que devraient éprouver ses personnages, ni l’espoir qui devrait naître de ce nouveau monde postapocalyptique… Elle réussit simplement à nous ennuyer profondément.
(l’avis de la rédaction: Lanlo: *½ | Gignac: ** | Maltais: **½)
