16 février 2018

Les faux tatouages ***

À la sortie d’un concert de musique punk-rock, Théo (Anthony Therrien) et Mag (Rose-Marie Perreault) font connaissance. Rapidement, un lien s’établit entre eux. Serait-ce la naissance d’un nouvel amour?

Réalisateur : Pascal Plante | dans les salles du Québec le 16 février (Maison 4:3)

Une ouverture en force sur un drame qu’on ne pourra que supposer, laisse présager des conséquences tragiques. Puis, cette annonce d'un chaos fera place à la douceur d’une rencontre. Malgré le poids du passé que semble porter chacun des personnages (particulièrement celui de Théo), le réalisateur fait le choix judicieux de ne pas s’y attarder. Ainsi, plusieurs aspects de la vie de ses protagonistes ne seront pas approfondis simplement pour assouvir la curiosité du spectateur. Tout en nuances, nous apprenons donc à découvrir Théo et Mag comme ils se découvrent l’un l’autre.
Pascal Plante nous présente avec justesse la possibilité d'un amour sincère entre deux jeunes adultes partageant une passion pour la musique. Ces existences parsemées de mystère évitent la lourdeur du non-dit. Si les personnages parlent peu de leur histoire, ils se révèlent par leurs goûts musicaux. Alors, qu'en surface, ils sont dans l'instant présent et dans l’urgence du sentiment, la mise en scène laisse deviner des aspects plus sombres de leur personnalité. Plante parvient à trouver l’équilibre entre candeur et drame, magnifié par l'interprétation de ses comédiens.
Les faux tatouages est une œuvre qui nous offre une belle dose de mélancolie et permet au spectateur de faire le deuil d'un amour.
L'avis de la rédaction :

Miryam Charles: ***
Jean-Marie Lanlo: **½
Martin Gignac: ***
Pascal Grenier: **½
Ambre Sachet: ***½
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