(Catherine Voyer-Léger; Septentrion; 216 pages)
Un survol des grands médias généralistes ne laisse planer aucun doute: la critique culturelle est de plus en plus fréquemment mise de côté au profit d’un pseudo journalisme qui ressemble trop souvent à de la publicité à peine déguisée (dans le domaine du cinéma, nous pensons particulièrement à des papiers qui ne présentent pas le moindre intérêt consacrés aux tapis rouges, aux visites de plateaux ou à des doubles pages de certains quotidiens où figure cette petite phrase qui ne les fait même pas rougir de honte: «le voyage à Hollywood a été financé par tel distributeur»).