23 juillet 2014

Fantasia 2014. Semaine 1: à suivre...

Comme tous les ans, Cinefilic est présent à Fantasia, et comme d’habitude, nous écrirons à l’occasion du festival des articles sur les films les plus marquants (ceux méritant une note minimum de ***½). Pourtant, comme le lecteur assidu aura pu le constater, nous n’avons pas encore mis en ligne le moindre texte depuis notre présentation de l’événement.
La raison est simple: nous n’avons encore pas vu de films respectant nos critères. Pour rassurer nos lecteurs fantasiaphiles, je me permettrais donc exceptionnellement de faire un premier bilan de la semaine écoulée, d’autant plus qu’elle ne fût pas si inintéressante que pourrait le laisser présager l'inexistence de nos minicritiques.
Il nous a en effet été permis de voir quelques films certes imparfaits, mais comportant assez de qualités pour mériter une note de ***. Nous reviendrons sur ces films lors du bilan final, mais nous pouvons d'ores et déjà citer Boyhood, Cheatin' et The Harvest (veuillez prendre note qu’en temps que jury AQCC, je suis soumis à un devoir de réserve pour les films asiatiques, mais Olivier Bouchard et Miryam Charles interviendront au besoin).
D’autres films très attendus et notés plus sévèrement n’étaient pas non plus dénués d’intérêt! Citons par exemple:
- Cold in July **½ de Jim Mickle. Probablement le film le plus attendu à mes yeux, réalisé par un cinéaste passionnant, il déçoit tout en nous confortant dans notre intérêt pour Mickle, qui continue à explorer le cinéma de genre avec son regard d’auteur. Pourtant, nous ne pouvons nous empêcher de penser qu’il avait toutes les cartes en mains pour nous livrer un polar noir, viscéral et troublant. Il a préféré jouer la carte constante de la semi-parodie pour un résultat qui semble se chercher sans jamais se trouver vraiment!
- Kumiko The Treasure Hunter **½ de David Zellner. Également très attendu, le film regorge de qualités (cadre, photo, musique, rythme lent très maîtrisé) mais ne parvient jamais à rendre crédible un récit improbable. Du coup, nous laissons partir seule Kumiko à sa chasse au trésor!
- White Bird in a Blizzard **½ de Gregg Araki. Le cinéaste a le courage de sortir de ses sentiers habituels pour être un peu plus sobre. Malheureusement, si les excès lui réussissent souvent bien, Araki semble manquer d’énergie lorsqu’il les tempère. Le talent est toujours là… mais il n’y a plus l’étincelle qui lui permet de se mettre en route!
Nous sommes donc impatients de découvrir la suite du festival, et espérons que nous aurons à intervenir un peu plus à l’occasion des deux prochaines semaines!
Une chose est sûr, une source fiable et bien informée nous a dit le plus grand bien de Real, de Kiyoshi Kurosawa, présenté à Fantasia début août… Nous en reparlerons très probablement!
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