(Réalisateur : John Maclean; disponible en DVD et Blu-Ray au Québec chez Métropole Films à partir du 07 Juillet 2015)
Pour son premier film, John Maclean donne à son western des allures de quête initiatique. Un jeune homme à peine entré dans l’âge adulte (Kodi Smit-McPhee, impeccable) se retrouve confronté à un milieu hostile et devra faire un long voyage vers l’Ouest sauvage en affrontant un grand nombres dˋépreuves (voir la mort de près, mais également la donner) pour devenir homme (et, imagine-t-on, enfin fonder un foyer avec la personne aimée). Malheureusement pour lui, l’initiation ne le conduira pas où il aurait souhaité!
Certes, une figure protectrice omniprésente (Michael Fassbender) éloignait déjà le récit de la logique solitaire de ce genre de voyage initiatique, mais les choses ne feront que se confirmer. Les événements, comme le rêve américain, ne se dérouleront en effet pas comme souhaité et le jeune héros l'apprendra à ses dépends.
La vie n'est pas un rêve... l'amour non plus. Les illusions qui le bercent auraient pu le confronter à la réalité pour l'aider à grandir. Elles seront au contraire trop fortes pour lui et le conduiront vers la destruction. Heureusement, pour son premier long métrage, John Maclean ne suit pas le même chemin. Lui aussi part à la conquête du rêve américain en réalisant un western (genre en perdition, mais indissociable de la mythologie du cinéma américain) mais il a l'intelligence de reprendre certains de ses codes ou figures marquantes tout en s’en éloignant régulièrement. Il ne cherche pas à reproduire l'Ouest mais à en donner sa lecture, désenchantée et absurde à la fois.
Certes, le résultat n'est pas exempt de défauts. Slow West est en effet parfois un peu long ou un peu trop scolaire dans sa volonté trop visible de témoigner d'un talent évident. Cependant, avec ce premier film, John Maclean nous laisse imaginer un avenir prometteur.
Pour son premier film, John Maclean donne à son western des allures de quête initiatique. Un jeune homme à peine entré dans l’âge adulte (Kodi Smit-McPhee, impeccable) se retrouve confronté à un milieu hostile et devra faire un long voyage vers l’Ouest sauvage en affrontant un grand nombres dˋépreuves (voir la mort de près, mais également la donner) pour devenir homme (et, imagine-t-on, enfin fonder un foyer avec la personne aimée). Malheureusement pour lui, l’initiation ne le conduira pas où il aurait souhaité!
Certes, une figure protectrice omniprésente (Michael Fassbender) éloignait déjà le récit de la logique solitaire de ce genre de voyage initiatique, mais les choses ne feront que se confirmer. Les événements, comme le rêve américain, ne se dérouleront en effet pas comme souhaité et le jeune héros l'apprendra à ses dépends.
La vie n'est pas un rêve... l'amour non plus. Les illusions qui le bercent auraient pu le confronter à la réalité pour l'aider à grandir. Elles seront au contraire trop fortes pour lui et le conduiront vers la destruction. Heureusement, pour son premier long métrage, John Maclean ne suit pas le même chemin. Lui aussi part à la conquête du rêve américain en réalisant un western (genre en perdition, mais indissociable de la mythologie du cinéma américain) mais il a l'intelligence de reprendre certains de ses codes ou figures marquantes tout en s’en éloignant régulièrement. Il ne cherche pas à reproduire l'Ouest mais à en donner sa lecture, désenchantée et absurde à la fois.
Certes, le résultat n'est pas exempt de défauts. Slow West est en effet parfois un peu long ou un peu trop scolaire dans sa volonté trop visible de témoigner d'un talent évident. Cependant, avec ce premier film, John Maclean nous laisse imaginer un avenir prometteur.
