29 mars 2018

Ready Player One (Player One) ***

En 2045, les gens fuient le quotidien en évoluant dans un monde virtuel. Lorsqu’un grand concours sous forme de quête est organisé, chacun y participe à sa façon, et avec ses moyens. Quelle arme sera la plus efficace? La solidarité ou la richesse?

Réalisateur: Steven Spielberg | Dans les salles du Québec le 29 mars 2018 (Warner Bros. Canada)

Avec Ready Player One, Spielberg nous fait enfin oublier quelques films récents aux sujets ambitieux dans lesquels il a sombré (Bridge of Spies) mais également quelques films ratés dans lesquels il assumait sa part d’enfance (The Adventures of Tintin). Il revient en effet avec un film à la fois ludique, nostalgique, bourré de références judicieusement utilisées, certes parfois éprouvant pour la vue (ça va très vite et chaque plan est très chargé)... mais surtout particulièrement divertissant! Spielberg étant Spielberg, il passe une nouvelle fois totalement à côté de sa fin, mièvre à souhait, et la réflexion sur l’importance de vivre dans le vrai monde et de ne pas se laisser bercer par les illusions du virtuel est une des lapalissades dont il abuse dans tout son cinéma.
Cependant, si on fait abstraction de ces faiblesses, les plus de deux heures de film se regardent avec un grand plaisir, car le cinéaste se laisse aller à faire le mieux possible ce qu’il maîtrise: divertir, reproduisant en grand professionnel et avec (presque) le bon dosage les recettes du divertissement: action, humour, (trop de) bons sentiments, amourette et suspense d’autant moins anxiogène que l’on sait pertinemment que tout finira bien.
En clair: Ready Player One est un divertissement à voir sur très grand écran, oubliable dès le lendemain, mais très plaisant sur le coup. Ce n’est pas si fréquent… alors autant en profiter!
L'avis de la rédaction :

Jean-Marie Lanlo: ***
Martin Gignac: ***
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