Depuis quelques années, le "film d'immeuble" semble grandement attirer le cinéma de genre britanico-irlandais. Après Citadel, Attack The Block, The Raid : Redemption (film certes indonésien, mais réalisé par un gallois), et Dredd (probablement le meilleur du lot), Métropole Films nous propose de découvrir directement en DVD Tower Block (réalisé par James Nunn et Ronnie Thompson).
Après une mise en place un peu laborieuse, le film joue la carte du malaise en étant plus réaliste que les films énumérés ci-dessus et semble vouloir confronter le spectateur à la double réalité de la vie dans de tels désastres urbains: l'indifférence face aux malheurs d'autrui et l'omniprésence du danger.
Très vite malheureusement, le scénario montre des signes de faiblesse. Avec une histoire aussi mince (un tireur embusqué essaie d'exécuter un à un les derniers habitants d'un immeuble), le film aurait dû s'appuyer sur un scénario extrêmement rigoureux capable de faire naître une tension psychologique entre les personnages, tout en évitant de s'embarquer dans des propositions narratives trop improbables. Malheureusement, le scénariste James Moran ne parvient à éviter aucun de ces deux écueils. La mise en scène, d'honnête facture (et réservant même quelques moments très efficaces) ne parvient malheureusement pas à insuffler la tension nécessaire pour pallier les faiblesses d'écriture.
Nous essaierons tout de même de nous souvenir du nom des deux metteurs en scène (James Nunn et Ronnie Thompson). Avec un peu de chance et un scénario un peu plus solide, ils pourront peut-être nous donner dans le futur un petit film de genre efficace! À suivre...
Très vite malheureusement, le scénario montre des signes de faiblesse. Avec une histoire aussi mince (un tireur embusqué essaie d'exécuter un à un les derniers habitants d'un immeuble), le film aurait dû s'appuyer sur un scénario extrêmement rigoureux capable de faire naître une tension psychologique entre les personnages, tout en évitant de s'embarquer dans des propositions narratives trop improbables. Malheureusement, le scénariste James Moran ne parvient à éviter aucun de ces deux écueils. La mise en scène, d'honnête facture (et réservant même quelques moments très efficaces) ne parvient malheureusement pas à insuffler la tension nécessaire pour pallier les faiblesses d'écriture.
Nous essaierons tout de même de nous souvenir du nom des deux metteurs en scène (James Nunn et Ronnie Thompson). Avec un peu de chance et un scénario un peu plus solide, ils pourront peut-être nous donner dans le futur un petit film de genre efficace! À suivre...
