(Jacques Aumont; Bayard; 240 pages)
Après avoir donné une définition de la fiction et après avoir pris soin d’établir les relations qu’elle entretient avec le documentaire («toute fiction documente, tout document fictionne»), Jacques Aumont s’intéresse à son évolution, liée aussi bien à celle des spectateurs (on ne regarde plus un film de la même manière qu’au début du 20e siècle) qu’à celle des différentes techniques. Tous ces éléments engendrent une évolution de la fiction et font apparaître de manière de plus en plus prégnantes ses limites.